Derrière le cancer du poumon, celui du côlon fait de nombreuses victimes en France et dans de nombreux autres pays. Cependant, sur 10 cas, 9 personnes trouvent satisfaction et sont rétablies lorsque les symptômes sont rapidement détectés. De nombreuses personnes en témoignent.
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Cancer de côlon : qu’est-ce que c’est ?
Encore appelé cancer colorectal, le cancer du côlon touche un grand nombre de personnes. En France, près de 43 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, ce qui constitue un problème de santé majeur. Le cancer du côlon se développe à partir des cellules de la muqueuse (paroi interne). Cette maladie touche à la fois l’homme et la femme.
Le cancer du côlon évolue sous plusieurs stades. Il y en a 4 au total avec des niveaux de gravité différents. Tout d’abord, la tumeur est présente et n’affecte aucun organe. Par la suite, elle se propage pour finalement provoquer l’apparition des métastases. En d’autres mots, la tumeur finit par atteindre les organes voisins au colon comme le foie, les ovaires ou les poumons.
Cancer de côlon : quel est l’âge moyen pour l’avoir ?
Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour l’apparition du cancer de côlon. En se basant sur l’âge, le diagnostic de la maladie se fait sur de nombreuses personnes âgées de 65 ans. Toutefois, il faut noter qu’à partir de 50 ans, il est essentiel à toute personne, de se faire dépister au moins tous les 2 ans. Il s’agit d’une mesure préventive. En effet, les pays de l’Europe occidentale, de l’Australie ou encore de l’Amérique du Nord possèdent une population très vulnérable face à ce mal. En Asie et en Afrique, les risques d’apparition du cancer de côlon sont moins grands pour les personnes de 65 ans.
Cancer de côlon : quelles sont les causes ?
Si au départ la tumeur d’un cancer de côlon est bénigne, il existe des facteurs qui peuvent lui permettre de se développer. La liste de ces derniers est la suivante :
- Le surpoids et l’obésité, d’où la nécessité d’avoir une alimentation saine et naturelle en toute circonstance ;
- L’âge ;
- Le tabagisme ;
- La sédentarité, d’où la nécessité de pratiquer une activité physique de manière régulière ;
- L’alcoolisme (consommation excessive d’alcool) ;
- Une alimentation pauvre en végétaux, mais riche en charcuterie et viandes rouges ;
- Les maladies inflammatoires de l’intestin ;
- L’hérédité ;
- Les antécédents de cancer colorectal.
Une fois qu’un des facteurs est présent, les risques d’évolution de la tumeur sont grands.
Cancer de côlon : quels sont les symptômes ?
Les symptômes d’un cancer de côlon ne sont pas perceptibles automatiquement. Le mal reste silencieux pendant un long moment. Il ne se déclare que lorsque la maladie est avancée. Toutefois, il est important de surveiller certains signes comme :
- La présence de sang dans les selles ;
- Les diarrhées ;
- Les troubles du transit intestinal ;
- La constipation ;
- Les douleurs dans le ventre.
Cancer de côlon : peut-on en guérir ?
Du fait que les symptômes du cancer du côlon n’apparaissent qu’à un stade avancé de la maladie, il est tout à fait légitime de se demander s’il est possible de guérir. La réponse est tout simplement oui, comme c’est le cas avec de nombreuses personnes qui témoignent ne plus en souffrir.
Toutefois, pour que le cancer du côlon disparaisse, il est important de consulter un médecin pour le diagnostic. Pour rappel, en fonction de l’âge (50 ans) la consultation est obligatoire. En plus du diagnostic, à l’apparition des symptômes et plus précisément du sang dans les selles, il ne faut plus perdre de temps. En cas de suspicions et lorsque les doutes sont avérés, une coloscopie est nécessaire pour l’étude de la muqueuse. En cas de cancer, il est possible de recourir à :
- Une chirurgie ;
- Une colostomie ;
- Une chimiothérapie.
En résumé, il faut retenir que le cancer du côlon est très dangereux. Dépisté tôt, il est possible que la personne atteinte de cette maladie puisse s’en sortir. De nombreux témoignages se font sur le rétablissement après les premiers signes. Certaines personnes sont également en rémission, ce qui est un point positif. Un diagnostic et une prise en charge rapide aident à sauver 9 personnes sur 10.
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